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HISTOIRE DE LA PLANCHE A QUESNOY

Lors de la fondation de l'abbaye, La Deûle n'était qu'un cours d'eau qui permettait aux marécages de s'évacuer. Pour traverser ce cours d'eau on utilisait ce qu'ils appelaient des planches. La Planche à Quesnoy tire son nom de chêne. Autrefois un lieu planté de chênes s'appelait Chenest, Caisnoit ou Kaisnoit. Il y avait des libertés dans l'ortographe.
A noter que le terme Gaukerie (ou Gauquerie) est parfois utilisé pour désigner une plantation de noyers.

La planche à Quesnoy est citée tout au long de l'histoire de l'abbaye de Loos, dès le XIe siècle. C'était le pont de séparation entre Loos et Lomme, au bout de la rue de Londres. La Deûle avait plusieurs bras avant son arrivée à Lille. Le bras droit appelé Le Fourchon était le bras principal. Après les travaux de canalisation de la Deûle par Vauban, il a perdu son importance. Il est redevenu le bras principal lors de la création du port fluvial.

Le pont levant de la Planche à Quesnoy a été démonté et remonté un peu plus loin sur le quai de l'ouest.

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