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LE QUARTIER SAINT MARCEL



Les maisons
La famille Thiriez va créer une zone d'habitat dans l'autre pôle de développement de la ville : le plateau d'Ennequin.
Cette fois, la cité n'est pas prioritairement destinée aux ouvriers des établissements Thiriez.
Chaque maison a son style particulier et s'apparente plus en fait à une villa bâtie sur les plans adoptés dans le Nord pour les demeures bourgeoises.
Les habitations sont de deux grandeurs différentes : les petites, pour vieux ou jeunes ménages ayant peu d'enfants, et les grandes.
Le locataire devait s'engager à n'y loger que sa femme et ses enfants non mariés.
Les maisons ayant trois chambres, la séparation entre les parents et les enfants, et, parmi ces derniers, entre les garçons et les filles, était expressément recommandée.
Les maisons devaient être régulièrement entretenues et les chambres blanchies à la chaux, au moins tous les ans. Le respect de l'ensemble de ces règles était soumis à la visite des maisons deux à trois fois par an.
Ces maisons étaient uniquement destinées à la location, à l'origine.
Leur mise en vente ne fut possible qu'après la seconde guerre mondiale.

L'École Ménagère,
qui deviendra le Lycée d'Enseignement Professionnel Privé Notre-Dame du Sacré Cœur, a été créée en 1921 par Léon THIRIEZ à Loos, 158 avenue Saint-Marcel, avec la dot prévue pour un de ses fils décédé pendant la guerre.

Ce vaste bâtiment, édifié à Loos, avenue Saint-Marcel, comprend :
Au rez-de-chaussée
- 1° une cuisine, avec cuisinières et accessoires
- 2° une buanderie, avec fourneaux
- 3° Une salle de repassage
- 4° Un lavabo vestiaire
- 5° Une bibliothèque
- 6° Une salle à manger
- 7° Une salle de consultation
- 8° un vestibule
A l’étage au-dessus
1° Quatre chambres à coucher
2° Un vestiaire
3° Un vestibule
4°Une grande salle de conférences et de couture.
Pendant l'apprentissage, les jeunes filles sont payées au même prix qu'à l'atelier.
Des cours professionnels de filature sont également donnés aux jeunes ouvriers et apprentis de 13 à 18 ans.

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